jeudi 17 janvier 2013

Jeudi 17 janvier 2013

10h30 - Je suis presque fière de moi, la matinée n'est pas terminée et je suis habillée et maquillée, j'ai fait les lits, la vaisselle du matin, accroché la lessive et fermé les fenêtres. J'aurais peut-être dû les laisser ouvertes moins longtemps d'ailleurs, il ne fait plus que 5° dans la chambre.

Rien d'extraordinaire, une routine qui devrait être bien installée et surtout être terminée beaucoup plus tôt. Pourtant sans contrainte, le temps s'étire et les choses élémentaires se font moins vite. Sans compter la tentation de l'ordinateur, juste regarder les mails, les flux rss divers et variés sur hellocoton, facebook, google reader, twitter... avant de. Mais c'est sans fin !

Par quoi commencer ensuite ? Lire et apprendre des choses sur internet, aller faire ma photo du jour, trier mes photos, écrire un article pour la cuisine, faire les courses, réfléchir à ce qu'on va manger les prochains jours, lire, faire un truc pour moi ?...

 Photo non retenue pour la photo du jour (mardi 15 janvier 2013)

mardi 15 janvier 2013

Patrick deWitt - Les frères Sisters

Oregon, 1851. Les frères Sisters, Eli le narrateur et Charlie, sont de célèbres tueurs professionnels, au service du Commodore.


Leur dernière mission : retrouver et tuer un chercheur d'or en Californie.
Partis de l'Oregon, leur route est semée de rencontres et de cadavres.
L'occasion de découvrir leurs différences, leurs complémentarités et leur relation.

Extrait (p. 311 - début de la 2e partie : Californie)
Le garçon nous apprit qu'il avait un cheval caché dans un bosquet tout près, et nous demanda s'il pouvait nous accompagner jusqu'à la frontière californienne. Charlie n'était pas d'accord, mais je n'y voyais aucun inconvénient, et je dis au garçon qu'il avait cinq minutes pour rassembler ses affaires. Il partit et revint avec un cheval, une petite chose chétive sans selle ni autre harnachement, qui avait perdu ses poils par endroits, laissant voir sa chair à vif et ses côtes. Face à nos mines inquiètes, le garçon affirma, "Je sais qu'il n'a l'air de rien, mais Lucky Paul peut grimper ces pentes escarpées comme une araignée sur un mur."
Charlie me demanda, "Tu vas lui parler, ou c'est moi ?"
Je répondis que je m'en chargerais, et Charlie s'éloigna. Je ne savais pas comment commencer, mais décidai d'aborder le problème d'un point de vue pratique.
"Où est ta selle mon garçon ?
- J'ai une couverture, et mon rembourrage personnel." Il se tapota le derrière.
"Pas de mors ? Pas de rênes ?
- Oncle Jimmy les a emportés avec lui. Dieu seul sait pourquoi. Mais ça n'a pas d'importance. Lucky Paul sait dans quelle direction aller.
- Nous ne t'attendrons pas", lui dis-je.
Il donnait un petit pain à son cheval. "Vous ne comprenez pas, mais vous verrez. Il a mangé, il est reposé et il est prêt à avaler les kilomètres."
Il était sincèrement confiant, et j'espérais que Lucky Paul serait aussi bon galopeur que le disait le garçon, mais ce n'était pas le cas, et nous les perdîmes immédiatement. Le cheval n'avait nullement l'intention d'entamer la longue ascension du col ; lorsque je me tournai, je vis le garçon en train de frapper le cheval sur la tête et sur l'encolure. Charlie riait tant qu'il faillit tomber de Nimble, et si je ne fus pas, moi-même, sans apprécier tout le sel de l'épisode, bientôt ce divertissement perdit tout son intérêt et nous accélérâmes le pas.


Jusqu'à ce qu'ils rencontrent enfin leur cible (la 3ème partie, ma préférée)

"la vraie réussite de cet ouvrage, c’est la manière avec laquelle Patrick deWitt réussit à tracer un sillon inattendu entre roman d’aventure et roman intimiste." (L'Accoudoir - sept. 2012)

Les frères Sisters - Patrick deWitt
Actes Sud, sept. 2012 (368 pages)

Terminé le 14 janvier 2013  

* * *

Présentation de l'éditeur québécois Alto :
(Lire en ligne les 2 premiers chapitres)

Hermann Kermit Warm doit mourir.

Le Commodore qui en a décidé ainsi a envoyé aux trousses du chercheur d’or les frères Eli et Charlie Sisters, tueurs à gages aux tempéraments radicalement opposés mais d’égale (et sinistre) réputation. Hermann Kermit Warm est un homme mort. À moins que les apparences s’avèrent trompeuses, que les truands ne soient pas ceux que l’on croit, qu’une crise de vocation ou qu’une rage de dents ne frappent ?

De l’Oregon à la Californie, Les frères Sisters vous emporte dans une chevauchée burlesque dans une Amérique enfiévrée par l’appât du gain. Ponctuée de rencontres inoubliables, d’idylles impossibles, de petites et de grandes cruautés, cette histoire improbable arrosée de mauvais whisky est à la fois un hommage au western et une spectaculaire réinvention du genre, un tour de force salué par de nombreux prix. Chose certaine, ce livre phénomène offre par son humour ravageur un pur moment de joie littéraire ; un périple à dos de canasson qui vous laissera des bleus aux fesses.

Publié à ce jour dans une trentaine de pays, Les frères Sisters a remporté de nombreux prix et est considéré comme l’une des plus étonnantes révélations des dernières années. (source Editions Alto)


* * *

4ème de couverture (Actes Sud) :

Oregon, 1851. Eli et Charlie Sisters, redoutable tandem de tueurs professionnels aux tempéraments radicalement opposés mais d’égale (et sinistre) réputation, chevauchent vers Sacramento, Californie, dans le but de mettre fin, sur ordre du “Commodore”, leur employeur, aux jours d’un chercheur d’or du nom de Hermann Kermit Warm. Tandis que Charlie galope sans états d’âme – mais non sans eau-de-vie – vers le crime, Eli ne cesse de s’interroger sur les inconvénients de la fraternité et sur la pertinence de la funeste activité à laquelle lui et Charlie s’adonnent au fil de rencontres aussi insolites que belliqueuses avec toutes sortes d’individus patibulaires et de visionnaires qui hantent l’Amérique de la Ruée vers l’or.

Dans ce roman jubilatoire où l’humour noir le dispute à une subtile excentricité, Patrick deWitt rend un hommage décalé aux classiques du western tout en invitant le lecteur à en explorer les ténèbres, sous l’inoubliable houlette de deux frères moins liés par le sang et la violence que par l’indéfectible amour qu’en silence ils se portent. (source Actes Sud)

jeudi 3 janvier 2013

David Nicholls - Pourquoi pas ?

Et si je tenais tout simplement un journal de mes lectures ?
Pas un blog littéraire avec des critiques et tout, juste une trace de ce que je lis.
Pour m'en souvenir.


Pourquoi pas ? est le 1er roman de David Nicholls, l'auteur de Un jour - roman adapté au cinéma en 2011 par Lone Scherfig, avec Anne Hathaway et Jim Sturgess, et que j'ai adoré tant en film qu'en livre.

C'est moins réussi que Un jour, mais une lecture sympa quand même.

Pourquoi Pas ? - David Nicholls
Belfond, mai 2012 (480 pages)

Terminé le 2 janvier 2013  


4ème de couverture :

Un humour décapant pour une comédie savoureuse et pleine d'émotion, qui retrace l'itinéraire d'un étudiant prolo dans l'upper class. Satire sociale de l'Angleterre thatchérienne, hommage à la culture pop des eighties, un roman piquant où l'on retrouve tous les ingrédients qui ont fait le succès international d'Un jour.

L'université ! Brian Jackson s'y voyait déjà en dandy intello, distribuant les bons mots et charmant de son esprit toutes les filles du campus. Adieu l'usine de toasters, la mère envahissante, le pub crasseux. Bonjour la vraie vie !

Seulement voilà, entre le rêve et la réalité, il y a un monde. Pas facile de devenir la coqueluche de la fac quand on est affligé d'une acné récalcitrante. Et encore moins de séduire la belle et riche Alice.

Mais le jeune homme a une arme secrète : une culture générale foisonnante. Sélectionné in extremis dans l'équipe du Questions pour un champion locale, la voie du succès semble désormais entrouverte.

De grandes surprises en petites désillusions, Brian Jackson finira par faire plier le destin ! 

+ présentation site éditeur
+ site de l'auteur

mercredi 18 janvier 2012

Mercredi 18 janvier 2012

23h. Ça me manque ici ! J'ai été bien occupée avec le lancement de La Cuisine et toujours avec mes photos, mais j'ai envie de venir plus souvent, il faut que je trouve un moyen.

Je pourrais faire un vrai journal, sans doute sans intérêt pour mes rares lecteurs, noter l'avancement de mes résolutions ou peut-être mes lectures... sans en faire un blog de lecture ! Je ne suis pas douée pour la critique littéraire, ce serait juste pour en garder une trace, peut-être me motiver à ne pas commencer plusieurs livres en même temps et ne pas les finir.

Ma résolution la plus difficile à tenir, la plus utile aussi pour mon disque dur et simplement pour en profiter, sera sans doute de réussir à trier mes photos. J'ai déjà échoué à n'en choisir qu'une par jour pour mon projet 365, je fais des bis...

Photo du 13 janvier 2012 non retenue
(porte du palais de Tokyo côté avenue de New-York)

Et je triche encore, en rajoutant des albums sur Flickr lorsque vraiment j'ai envie d'en montrer plus d'une ...

Ou en publiant des "extras" comme le 13 janvier où en plus d'une photo du jour, et d'une photo du jour bis, j'ai publié une devinette et une photo pour mes collections.

vendredi 7 octobre 2011

Vendredi 7 octobre 2011

16h. C'est incroyable, ça marche à tous les coups ! Pile à 13h25, à l'heure de retourner à l'école, il s'est mis à pleuvoir. Et ça vient de reprendre après s'être arrêté tout l'après-midi... c'est normal, c'est bientôt l'heure de la sortie !!!

En tout cas, je suis drôlement contente d'être allée courir ce matin.

Grisaille depuis le début d'après-midi

Et ce matin, non seulement il faisait très beau mais, comme il faisait frais, il n'y avait presque personne. Et j'ai été forte, encore une fois, je me suis contentée d'en profiter... de nouveau j'ai résisté, je n'ai pas emporté mon appareil photo !

Par contre j'ai bien couru, et si j'avais repris l'entraînement plus tôt après les vacances, j'aurais pu courir La Parisienne le 11 septembre (j'étais inscrite...).

Peu de regrets malgré tout car il pleuvait ce jour-là et beaucoup de participantes se sont plaintes de l'organisation cette année (sur Facebook, ça vaut ce que ça vaut).

PS. Je ne peux pas croire qu'au lieu de préparer ma photo et mon article pour le récapitulatif du projet 52, j'ai programmé un article pour La Cuisine et écrit dans ce journal... alors que je sais que je n'ai pas le temps de le faire bien le week-end !

jeudi 29 septembre 2011

Jeudi 29 septembre 2011

11h30. J'ai vraiment regretté ce matin de ne pas avoir emporté mon appareil photo pour aller courir ! Non ! Pour être honnête, je n'ai pas regretté car courir et prendre des photos sont assez incompatibles et j'ai délibérément laissé mon appareil.

Alors j'ai couru en m'en mettant plein les yeux ! Car j'ai la chance, à 10 pas de chez moi (c'est à dire accessible à pied), d'avoir le bois de Boulogne. Et le matin en semaine, quand il fait aussi beau qu'en ce moment, c'est vraiment agréable de courir autour du lac.

Et si j'avais eu mon appareil photo, j'aurais pu photographier le héron perché sur les barques au milieu du lac.

Le même lac, les mêmes barques mais sans le héron
(un jour où j'ai mal couru car j'avais emporté mon appareil photo)

En tout cas, c'était un échassier et je suppose qu'il s'agissait d'un héron cendré.
► plus d'infos : Distribution et habitat du héron cendré Ardea cinerea à Paris

Saviez-vous que Paris était plein d'animaux sauvages, voire d'espèces protégées ?
Et pas seulement dans les bois de Vincennes et de Boulogne, mais aussi en ville !

► Écouter la chronique de Carole Laporte-Many, le 11 mai 2009 sur RTL :
Les animaux sauvages se plaisent bien dans Paris, ils sont mêmes de plus en plus nombreux à s'y installer. (1mn18)

► Plus d'infos sur Paris.fr :
Certaines espèces d’animaux vivant à Paris sont protégées, d’autres ne le sont pas mais sont considérées comme des espèces remarquables car rares en milieu urbain.
Lieux de découvertes de la biodiversité

lundi 19 septembre 2011

Lundi 19 septembre 2011

14h45. L'inconvénient de faire des photos, c'est qu'on a envie de les montrer.
L'inconvénient d'un "projet 365", c'est de n'en montrer QU'UNE par jour.

Et moi, certains jours j'ai du mal à faire une photo, et d'autres jours j'en fait trop !
Dimanche, profitant du beau temps, j'ai fait semblant de vouloir reprendre le jogging en me disant que je ferais des photos. Non, sérieux ! Je suis partie courir mais j'avais emporté mon appareil photo...

J'ai quand même été "raisonnable", je ne me suis pas arrêtée pendant que je courais (ça m'est déjà arrivé).

Par contre, sur le chemin, je suis tombée sur de splendides massifs de fleurs.
Et là, quand par miracle il y en a plusieurs réussies, comment n'en choisir qu'une ?


A comparer à ma photo du jour de dimanche.
Ça m'est d'ailleurs arrivé, une fois publiée ma photo du jour de me dire que j'aurais du en choisir une autre... par exemple celle-ci au lieu de celle-là.

Heureusement que j'ai ce journal pour publier les photos que je ne retiens pas pour le projet 365 ! Myrtille, ou l'art de se faire des nœuds au cerveau !...

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